De par l’intensification des monocultures agricoles en périphéries urbaines, certaines espèces animales menacées par les pesticides quittent leur habitat naturel pour se réfugier dans les villes. Les espaces verts qui y sont aménagés sont devenues des ilôts, voire oasis pour certaines espèces. De plus, bords de canaux, arbres plantés le long des boulevards, hauts de réverbères, clochers, voies ferrées… deviennent également de vrais refuges pour ces formes de vie menacées d’extinction.

Selon le rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, par Pierre Laffitte et Claude Saunier,
“Le rythme général d’extinction des espèces s’accélère. Le bilan est très inquiétant – tous les biotopes sont atteints, certains types d’écosystèmes étant plus touchés”.
“…Le problème qui se pose à nous est de savoir si nous ne vivons pas un 6ème cycle d’extinction massive et si ce spasme d’extinction ne va pas se produire dans de brefs délais, au regard des temps géologiques, de l’ordre du siècle”.

L’union européenne selon des articles parus a établi que les pertes de biodiversité de la faune aviaire pouvaient atteindre 70 % pour certaines espèces (80 à 90 % pour les hirondelles).
… la Beauce a perdu plus de 30 % des composés organiques de son sol. Cet appauvrissement porte ses conséquences sur la délocalisation voire disparition de certaines espèces.

Azinphos : Substance phytosanitaire, de formule brute C10H12N3O3PS2 , à usage d’insecticide de contact sur de nombreux insectes de nombreuses cultures.

Bromaphos et Chlorpyrifos : substances actives de produit phytosanitaire (ou produit phytopharmaceutique, ou pesticide), qui présente un effet insecticide.

Thiometon : insecticide acaricide organophosphoré systémique. Il est par voie orale extrêmement toxique.

Dichlorvos : acaricide utilisé pour la conservation de céréales. Produit très toxique, le dichlorvos a été classé par l’EPA comme un produit cancérigène possible.